Dans un contexte financier de plus en plus contraint, la data apparait comme un atout majeur des collectivités pour optimiser la gestion des budgets. Souvent sous-exploitée par faute de temps, de moyens ou de connaissances, la data voit son exploitation et son analyse facilitée par des outils de business intelligence. Ils permettent entre-autre :
- Faciliter les prises des décisions ;
- Partager efficacement l’information ;
- Adapter des offres de services, des tarifs, des capacités d’accueil ;
- Améliorer la gestion financière ;
- Maîtriser la connaissance électorale ;
- …
Approche métier et approche transverse
La réussite d’un projet de business intelligence réside avant tout dans la maturité de la collectivité. Est-elle prête à aborder les questions de traitement de la data et a-t-elle la volonté de mettre en place un système transverse de partage et de croisement d’informations ? Deux approches peuvent être envisagées :
- Une approche « métier », le plus souvent sur un département ou un service support (données métiers, données RH, données comptables, etc.).
- Une approche globale ou « transverse » visant le recoupement de l’ensemble des données clés de l’organisation.
Les collectivités se doivent donc de travailler leurs processus métiers et les flux de données associés, organiser la gouvernance des données, leurs référentiels et disposer d’un socle technique permettant la préparation, la qualité et la mise à disposition des données. Les collectivités locales disposent de plusieurs options pour explorer et exploiter leur patrimoine de données, en internalisant le processus ou en faisant appel à des prestataires.
Internaliser la business intelilgence : le choix de l'autonomie et de la flexibilité
Faire le choix d’internaliser, signifie prendre en charge le processus de l’hébergement sur serveurs jusqu’à la construction de tableaux de bord et la délivrance d’études. C’est généralement le choix fait par les plus grandes collectivités, qui possèdent les infrastructure nécessaires (data centers…) et dispose de moyens conséquents et du savoir-faire en interne (data scientists, analystes…). Cette option, permet une autonomie et une flexibilité à la collectivité dans ces études et analyses. Cependant, c’est l’option la plus onéreuse et elle nécessite d’accepter une part de risque due à l’expérimentation.
Une alternative pourrait être, par exemple, d’internaliser une partie du processus, comme la partie technique et d’externaliser le reste en faisant appel à des cabinets de conseil pour être accompagné pour le déploiement.
Externaliser la business intelligence : maitrise du coût et sécurisation de vos données
Externaliser l’ensemble du processus, dans une démarche Data as a Service. C’est la solution proposée par Arpège avec Cap-City. L’objectif avec l’externalisation est de proposer une solution logicielle comprenant à la fois les prestations techniques (extraction des données, agrégation d’un entrepôt de données, sécurisation et anonymisation, conformité RGPD), mais aussi fonctionnelles (indicateurs pertinents, exploration autonome, interactive et collaborative).
Permettre à la fois de prendre des décisions stratégiques (modification de la tarification de l’offre de service, modifier la capacité d’accueil des établissements enfance et petite enfance…), de piloter (suivi de la facturation, de la fréquentation des activités…), mais également de suivre dans le temps l’évolution de ses indicateurs, et d’évaluer l’impact des politiques publiques.
Les outils d’aide à la décision modifient le travail des collectivités locales en changeant le processus d’analyse et de prise de décision. Avant toute action, la collectivité doit fixer les objectifs qu’elle souhaite atteindre : rentabilité, amélioration des process, anticiper sur le développement de son territoire… C’est pourquoi, quelle que soit la solution retenue, l’accompagnement et une démarche de conduite du changement sont primordiales et favoriseront l’adoption de ces nouvelles solutions.